26 novembre 2007
En Inde, le tabou de la maladie gêne l'action publique
Le monde du 25 septembre 2007
Julien Bouissou
QUELQUES mois après son mariage, Kousalya Periasamy découvre, à l'âge de 21 ans, sa séropositivité : « Mon mari m'avait caché qu'il était porteur du virus. Chez mes parents, où je me suis réfugiée, il est revenu me dire que son père lui préparait un second mariage. Par «chance», il est mort juste avant d'entamer ses secondes noces. » Plus tard, Mme Periasamy découvre que des centaines de femmes ont été confrontées à la même situation. Ensemble, elles créent le Réseau des femmes séropositives. Certaines ont été exclues de leur famille ou de leur communauté à la mort de leur mari, d'autres combattent seules la maladie après avoir été victimes d'un viol.
Publicité
Commentaires