Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le réseau féminin INT
Archives
27 novembre 2007

Les femmes patrons marquent des points aux Etats-Unis

L’expansion.com du 05 octobre 2007
Isabelle Lesniak

Serait-ce le début de la fin du « glass ceiling », ce fameux « plafond de verre » invisible qui empêche les femmes de s’élever dans la hiérarchie au même rythme que leurs collègues masculins ? Le magazine économique Fortune n’est pas loin de le penser. A l’occasion de son dixième palmarès des 50 femmes les plus puissantes en affaires, le journal avoue son « optimisme » sur la représentation des femmes à la tête des entreprises américaines. Le trio gagnant des PDG et présidentes, toutes quinquagénaires - Indra Nooyi, de Pepsico ; Anne Mulcahy, de Xerox, et Meg Whitman d’eBay -, devrait inspirer une nouvelle génération à repousser les derniers obstacles qui les séparent des hommes…

Signe des temps : pour la première fois de l’histoire des 500 plus grandes compagnies nationales, une femme PDG va en remplacer une autre, chez Xerox. Treize sociétés cotées sont dirigées par des femmes dans la liste américaine, contre 3 en 1998. Sans compter les 16 dirigeantes de sociétés cotées figurant dans la liste internationale… Celle-ci fait la part belle aux françaises : derrière l’indéboulonnable Anne Lauvergeon d’Areva, numéro 2, elles trustent 10 des 50 places du palmarès global! Et ce n’est qu’un début : chez Morgan Stanley, Bank of America, Procter&Gamble, DuPont, etc…« une masse critique de futures PDG potentielles » n’attend que l’occasion de prendre les rênes !

Seule ombre au tableau : la représentation dans les conseils d’administration. Certes, selon les chiffres de l’institut new-yorkais Catalyst, le pourcentage de sièges occupés par des femmes dans les 500 plus grandes sociétés est passé de 9,6% à 14,6% entre 1995 et 2007. Mais, au rythme actuel, il faudra « 73 ans » pour atteindre la parité avec les hommes. Si les AT&T, Johnson and Johnson et autres Merrill Lynch comptent 30% de femmes au moins au board, 9% des entreprises conservent des conseils d’administration exclusivement masculins, comme chez Apple ou la New Corp de Rupert Murdoch. Catalyst le déplore y compris au nom de la rationalité économique : selon son étude très commentée (The Bottom Line : Corporate Performance and Women’s Representation on Board), les entreprises ayant au moins 3 femmes au board ont un rendement des fonds propres (ROE, return on equity) et un retour sur investissement respectivement de 53% et 66% supérieur aux autres !

Pour en savoir plus allez sur
http://money.cnn.com/magazines/fortune/mostpowerfulwomen/2007/index.html

Publicité
Commentaires
Le réseau féminin INT
Publicité
Publicité